Le bonheur si je peux est inspiré de mon vécu mais aussi de celui de mes amis. Je voulais faire un film qui parle d’amour sans être trop mielleux qui emmène les personnages à vivre des choses désagréables sans ne jamais être trop lourd ou triste. 

 

J’aime beaucoup la psychologie et j’ai pas mal réfléchi à ce qui pouvait me retenir, moi et mes amis d’avoir une relation qui fonctionne. J’ai alors remarqué que nous étions nombreux à ne pas trouver le bonheur. Mais en fin de compte qu’est ce que le bonheur affectif ?

 

L’une des choses que l’on remarque chez Elizabeth c’est son acharnement à vouloir trouver l’amour, comment elle va y arriver, avec qui elle va finir. Le tout  étant de ne pas finir seule. Elle peut se raconter à quel point elle est heureuse avec un homme alors qu’ils n’ont absolument rien en commun. 

Quant à François, c’est un homme qui se dit heureux et qui a cette tendance à parader avec de nombreuses conquêtes, sans vraiment savoir ce qu’il cherche ni ce qui l’attire. 

Ces deux personnes ont ça en commun. Ils veulent être en couple mais ne savent pas pourquoi. 

 

Le psy, quant à lui, joue plus un rôle de guide comme un coup de pouce du destin que le rôle d’un véritable psy. Il pique là où ça fait mal, les pousse en quelque sorte à accentuer leurs traits. Il a des aspects d’un maitre du jeu manipulateur. Il trône dans son fauteuil et semble avoir réponse à tout. J’ai vraiment cherché à la fin du film à le rendre plus humain, avec ses faiblesses bien visibles, pour montrer que nous sommes tous égaux quand il s’agit de sentiments. 

 

Enfin ce que j’ai voulu faire passer dans ce film, c’est la notion de bonheur. J’ai voulu montré que nous sommes seuls responsables de nos actions et qu’en fin de compte le bonheur ne dépend que de nous.